Vous les avez vus à la distribution des paniers, ce sont les wwoofers de Jean-Luc. 

Cette expression vient de : "wwoofer" : Willing Worker on Organic Farms, travailleur bénévole sur des fermes biologiques. Voici le site :  http://www.wwoof.fr/wwoofing.htm

Depuis 2007, des jeunes et moins jeunes, wwoofers de tous horizons sont venus aider à la ferme de la Rivière  contre hébergement. Ils ont consigné leurs souvenirs,  parfois des leçons de vie et même un poéme dans le cahier de la ferme 

Voici quelques extraits....

Suzelle, l'étudiante parisienne en IUT agriculture; Laure la lotoise, prof d'arts plastiques  remercie JL et Cathy de leur patience car art et agriculture ça a pas toujours été facile ! Hélène et Jorda le tchèque ont construit un four à pain en terre.

Myriam, lotoise d'adoption s'est depuis installée comme maraichère bio et a laissé cette maxime : "Le but ce n'est pas de faire plus mais de faire mieux !"

Sabine et Sébastien, une prof et un entrepreneur en techniques d' assainissement naturelles, Marcail la californienne, Kristen la new-yorkaise qui avait appris le français en 3 mois,

Sophie, la savoyarde,  l'hyper bosseuse , qui travaillait dans une fromagerie paysanne.  

Laetitia, la porto-ricaine et Chris, deux profs qui vivent aux USA, Myriam et Rozenn les 2 bretonnes qui regrettent le manque de beurre salé et de crème fraîche, et qui révisent leurs tables de multiplications pour préparer les paniers de l'Amap, tous n'ont qu'un mot à la bouche " Merci Jl et Cathy". 

Nathalie et Véro, les navigatrices, rentrées d'un tour du monde de 6 ans, courbaturées mais épatées par leur retour à la terre, par l'engagement de J-L et la cuisine de Cathy.

Nico, le clermontois ravi des légumes, des bestiaux, de l'osier et des chics personnes !

Galaad, lotoise, enrichie dans ses réflexions grâce au labeur éprouvant, à la nature apaisante, et aux discussions avec ses hôtes, Jl et Cathy, la super intendante !

Thierry de Châteauroux, chômeur ex-informaticien, paysan béotien, a découvert les joies réelles de la paysannerie, sa dureté physique ( le dos! ), et aussi le plaisir simple d'être reconnu par les poulets. (au moment de la bouffe !)

Kim, la pêcheuse américaine qui vit sur une petite île en Alaska, rapporte les recettes de Cathy et espère transmettre ces savoirs sur son île.

Meg, américaine de l'Idaho, est enchantée de son séjour, de la pluie, des poules qui font la grève, des punaises qui attaquent les légumes,etc. et n'a vraiment pas envie de repartir.

Pauline et Clément de Bordeaux, étudiants en agri-bio, sont des wwoofers aguerris car c'est leur 10éme ferme  visitée, convaincus de l'utilité de ce système d'échanges, bon moyen de se former et  qui projettent leur installation en Agri. Bio.

Julia et Lilou, Strasbourgeoises : " Partager mais aussi réfléchir et avancer! "

Nadine et Christophe d'Orléans, attachée de mairie et inspecteur de l'éducation nationale, se souviennent de leurs belles rencontres humaines : J-L notre patron, révolté, debout, amoureux de sa terre, détenteur de valeurs, et si délicatement poète quand il parle de maïs , de fuschias, et de l'Amérique du sud, de Cathy, pinson au phrasé qui chante du matin au soir, tout ponctué qu'il est de "mon dieu", le concert des poules, la matinée "pain", les voisins, les quiches de Cathy.           "ECOLE DE VIE POUR NOTRE AVENIR"

Hervé le poète chômeur de Haute Loire :

Quel beau séjour

Quel bel échange

J'espère qu'un jour,

Le monde enfin change,

Que les citadins

Comme moi,

Viennent voir la paille

Le grain et la Rivière

D'ici ou d'ailleurs

Quand le temps coule et roule

Il est meilleur et doux

Il est sueur

Alors en nous la révolte meurt

Sur les cailloux vivants

Le temps encore lui

Ne se perd,ni ne se gagne,

Il se vit ! 

Lao  Tseu : " le but c'est le chemin.".

Annebeth, la prof de français néerlandaise, regrettant sa cabane, son réveil avec les ânes et les poules, a beaucoup appris  sur l'occitanie, l'agriculture bio, le wwoofing et les fêtes à  la ferme.

Julien et Marie chercheurs d'emploi du gard, ont pris conscience de la vérité sur le métier de JL, des contraintes et difficultés à être paysan aujourd'hui mais ont apprécié de partager des passions respectives sur l'occitanie, la musique"trad" et la danse traditionnelle. 

"SANS LES PAYSANS, NOUS NE  MANGEONS PAS !"

Ingeborg, couturière du Lichtenstein, trés contente d'avoir participé au travail de la ferme (sauf pour attraper les poulets la tête en bas, gros programme de désensibilisation pour elle !) et d'avoir appris autant de choses sur l 'agri bio, l'élevage des poulets et de Cathy, sa bonne humeur, ses "parures" et des conversations si intéressantes.

Et puis tous les autres nouveaux qui viendront et ceux qui reviendront....